La traite des êtres humains est une violation odieuse des droits humains et des libertés fondamentales. Elle exploite la vulnérabilité et prospère en période de conflit et d’instabilité.
Aujourd’hui, les inégalités croissantes, l’aggravation des urgences climatiques et les déplacements de populations sans précédent mettent de plus en plus de personnes à la merci des trafiquants. Dans la plupart des cas connus, ceux qui subissent la traite sont des femmes et des enfants, dont un grand nombre sont victimes de violences brutales, du travail forcé et de l’horreur de l’exploitation et des atteintes sexuelles. Les trafiquants, eux, continuent d’agir en toute impunité. Leurs crimes sont loin de recevoir l’attention qu’ils méritent. Il faut que cela change. Nous devons investir bien davantage dans la détection et la protection. Nous devons mieux faire appliquer la loi afin que les criminels qui font bon marché de la vie des êtres humains soient traduits en justice. Et nous devons faire mieux pour aider les personnes rescapées à se reconstruire.
En cette Journée mondiale de la lutte contre la traite d’êtres humains, redoublons d’efforts pour identifier, protéger et soutenir les personnes rescapées et n’abandonner aucune victime de la traite à son sort. Ensemble, construisons un monde dans lequel il ne soit plus possible d’acheter, de vendre ni d’exploiter quiconque.
- Message du Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, à l'occasion de la Journée mondiale contre la traite des personnes