Le projet, qui s’adressait aux adultes et aux enfants vivant avec le VIH/Sida (40), a affronté les défis sanitaires et socio-économiques qu’ils vivent afin d’améliorer leur bien-être. Ces personnes étaient souvent confrontées à une certaine marginalisation, à un manque de soutien familial et à des difficultés pour subvenir à leurs besoins de base.

Avec une éducation à la santé, un suivi médical, un soutien social et des d’activités génératrices de revenus, le projet a considérablement transformé cette réalité. Des séances de sensibilisation mensuelles, animées par un médecin, ont permis aux patients de mieux comprendre l’importance de la prise régulière d’antirétroviraux et de la santé des reins. Un régularité des visites médicales, associées à des contrôles de la charge virale CD4 tous les six mois, ont permis de garantir un suivi médical continu et une meilleure observance des traitements. Tous les mois, des sessions d’orientation ont apporté un soutien émotionnel, aidant les patients à faire face à leur maladie et à renforcer leur résilience. Les visites familiales et les rassemblements festifs ont favorisé les liens communautaires et familiaux, promouvant le sentiment d’appartenance et d’estime des patients au sein de leur famille. Un approvisionnement mensuel en nourriture (lait, moringa, sucre, riz, maïs) a assuré une meilleure alimentation, cruciale pour le système immunitaire, rendant les effets secondaires du VIH moins sévères. L’inscription de sept enfants à l’école a créé des opportunités de croissance et d’intégration sociale, ce qui a eu un promue une stabilité générale et des perspectives d’avenir pour les familles. L’agrandissement du poulailler du noviciat a créé des opportunités de revenus, permettant au projet de renforcer ses activités de soutien.

Avec ce projet, les patients ont vu leurs relations familiales s’améliorer et ont retrouvé un sentiment de dignité et d’utilité. Ils ont acquis des connaissances pratiques sur la gestion du VIH, ce qui a permis d’améliorer leur état de santé. Le perfectionnement du soutien psychologique a aidé à renforcer leur résilience mentale et physique, tandis que l’engagement des familles a contribué à restaurer l’estime de soi et l’acceptation de la communauté. En fin, le projet a permis d’adoucir considérablement la qualité de vie des patients atteints du VIH/Sida, en leur redonnant espoir, stabilité et bien-être, à eux et à leurs familles.