Le pèlerinage du pape François à Assise le 12 novembre 2021 était entièrement dédié aux pauvres en préparation de la célébration le 14 novembre de la Journée mondiale des pauvres 2021. Sr. Henni, qui travaille avec Fratello, une association caritative basée en France, partage son expérience de l'événement dans cet article.
Fratello est une célébration pour les pauvres, mais pendant ces deux jours, je n’ai pas vu de pauvres. Ce que j’ai vu, c’est « Amour et simplicité ». La 13ème nuit de novembre, nous avons eu une prière nocturne ensemble. Des gens de différents endroits de Paris ont été accueillis chaleureusement et servis avec du chocolat chaud.
Tout le monde avait l’air si heureux. En les voyant, je me suis demandé : « Que signifie pauvre ? ».
Le lendemain, nous avons eu une messe matinale à Saint Denis. L’église était remplie de nombreux fidèles. Magda avait travaillé avec des jeunes de La Courneuve pour fabriquer une crèche de Noël à envoyer au Vatican. Elle a été offerte pendant la messe. L’évêque a demandé aux jeunes de dire à toute l’église le sens du personnage. C’était la statue d’un homme qui voulait vraiment donner son cœur à Dieu, mais qui avait beaucoup lutté parce que le monde essayait de le mettre par terre. J’avais beaucoup vu cette statue parce que les jeunes travaillaient dans le sous-sol de notre communauté, mais je me sentais plus connecté à elle pendant la messe.
La statue était fragile et brisée, la tête cassée, le doigt coupé, le monde fissuré. Cela a vraiment montré la réalité de nous, les êtres humains: fissurés, imparfaits, brisés, mais nous sommes tous acceptés par Dieu.
De grands pains ont également été offerts pendant l’offertoire. C’était une nouvelle expérience pour moi, de voir d’immenses pains, et je crois que cela symbolisait la communauté, du partage et de manger ensemble.
Après la messe, nous avons été envoyés dans deux salles pour manger ensemble. Cela m’a vraiment rappelé l’Évangile « Cinq pains et deux poissons ». Le people a partagé de la nourriture et des histoires. Tout le monde se sentait accueilli et aimé, et personne n’était laissé de côté. Nous avons joué àdes jeux ensemble, l’ambiance était chaleureuse. La célébration était une question d’amour et de partage. Tout le monde avait un grand cœur à recevoir et à donner. Là où d’habitude ils se sentent n’appartenir à nulle part, mais en ce moment, ils se sentent appartenir à un groupe, et c’est très impressionnant.
Henni Sidabungke rscj
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