La récente COP26 (Conférence des Nations Unies sur le changement climatique) a été à la fois
un échec et un pas en avant. Le résultat, de la part de tous nos pays, a été un compromis plutôt
que l'action audacieuse que nous avions espérée. Dans son discours de clôture, le secrétaire
général des Nations unies, Antonio Guterres, a déploré le manque de collaboration entre les
dirigeants des pays lorsqu'il a déclaré : « Les textes approuvés à la COP26 sont un compromis.
Ils reflètent les intérêts, les conditions, les contradictions et l’état de la volonté politique dans le
monde aujourd’hui. »
Il a continué à plaider en faveur des gens et de la planète : « Il est temps de passer en mode
urgent, sinon nous n’aurons aucune chance d’atteindre le Zéro émission nette. Je réaffirme
ma conviction que nous devons mettre fin à nos subventions aux combustibles fossiles.
Éliminer progressivement le charbon. Fixer un prix pour le carbone. Renforcer la résilience
des communautés vulnérables face aux impacts immédiats du changement climatique. Et
respecter l'engagement de 100 milliards de dollars de financement climatique pour soutenir
les pays en développement. Nous n’avons pas atteint ces objectifs lors de cette conférence.
Mais nous avons quelques éléments de base pour progresser ».
Quels sont ces éléments de base dont parle Gutteres ? En voici quelques-uns:
- S’engager à mettre fin à la déforestation.
- Réduire drastiquement les émissions de méthane.
- Réaffimer la volonté d’atteindre l'objectif de 1,5 degré.
- Stimuler le financement pour l'adaptation au changement climatique.
- Reconnaître la nécessité de renforcer le soutien aux pays vulnérables
victimes de dommages climatiques irréparables.
Antonio Guterrez, les agences de l'ONU, la société civile, y compris les groupes confessionnels, sont tous d'accord pour reconnaitre qu'il s'agit d'avancées importantes, mais que les pays n'ont pas été assez ambitieux dans leurs engagements pour faire face à la crise climatique. Mais il y a encore de l'espoir.
Artisans d’espérance
Antonio Guterres est un homme de foi. Il s'exprime en Artisan d’espérance lorsqu'il conclut : « Enfin, je tiens à terminer sur un message d’espoir et de détermination adressé aux jeunes, aux communautés autochtones, aux femmes leaders et à tous ceux qui dirigent l’armée d’action climatique. Je sais que beaucoup d’entre vous sont déçus. Le succès ou l’échec ne sont pas des phénomènes naturels. Ils sont entre nos mains. Le chemin du progrès n’est pas toujours une ligne droite. Il y a parfois des détours, voire même des fossés. Comme l’a dit le grand écrivain écossais Robert Louis Stevenson: « Ne jugez pas chaque jour par la récolte que vous récoltez, mais par les graines que vous plantez. » Nous avons encore beaucoup de graines à planter le long du chemin. Nous n’atteindrons pas notre destination en un jour ou en une conférence. Mais je sais que nous pouvons y arriver. C’est le combat de nos vies. N’abandonnez jamais. Ne reculez jamais. Continuez à avancer. Je serai à vos côtés jusqu’au bout. La COP27 commence maintenant. »
Vidéo réalisée par le Programme des Nations unies pour le développement
Anglais : https://youtu.be/3DOcQRl9ASc
Français : https://youtu.be/bTQXiWwH6eY
Espagnol : https://youtu.be/7j3kuPLwhXM
Cliquez ici pour lire le discours de clôture du Secrétaire général des Nations Unies à la COP26 (en français).
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