Par cet article d’une collaboratrice « sur le terrain », notre sœur Violetta nous livrait avant Noël quelques échos de la dramatique « crise migratoire » à la frontière polono-biolorusse.
« Quant à nous, il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu ». (Actes 4 : 20)
Le 2 décembre 2021, l’état d’urgence en Pologne près de la frontière polono-biélorusse a cessé de s’appliquer. Cependant, les violations des droits de l’homme sous la forme de refoulements de réfugiés sont une pratique courante. Les ONG se voient toujours refuser l’accès à l’ancien état d’urgence, de sorte qu’elles ne sont pas en mesure de fournir une aide humanitaire dans la zone frontalière proche.
Les évêques de l’Église catholique romaine et les responsables d’autres communautés chrétiennes et musulmanes ainsi que la communauté juive ont exprimé publiquement leur opposition aux actions du gouvernement polonais.
Caritas Polska et les habitants de l’ancien état d’urgence organisent l’aide aux réfugiés de diverses manières. En accord avec Caritas, plusieurs congrégations religieuses et maisons privées ont accueilli des réfugiés pour des séjours plus longs. La plupart des réfugiés et des migrants qui ont réussi à demander l’asile sont hébergés dans des centres de détention.
Violetta Zając rscj
Ci-dessous, nous partageons une lettre de Katarzyna Artemiuk de la communauté de la vie chrétienne.